Reprise?

Que je vous explique: D'abord, l'assiduité à l'alimentation n'est pas toujours mon fort, en partie parce que je ne parviens pas tout à fait à m'autopersuader que la mise à jour de ce blogue inlu fait partie intégrante de mes attributions professionnelles. Voilà pour les raisons meaculpiennes.

Ensuite, reconnaissons-le, l'actualité de la diathèque, et synecdoquement de la section d'histoire de l'art, ne foisonne pas en tout temps. C'est une mauvaise excuse: ce blogue devrait générer l'actualité qu'il décrit, à défaut d'en retranscrire une préexistante. Mais voilà, c'est pas facile. Et il s'agit d'éviter de nommer pour éviter de froisser, d'etre piquant sans etre pointeur, et accessoirement de comprendre pourquoi l'usage de l'accent circonflexe m'était refusé à la ligne précédente, alors que maintenant, il chapeaute sans sourciller. Là, par exemple, un lundi 19 avril 2010, de quoi je pourrais vous causer dans le poste? Des lundis en général? De la résurrection de l'orchidée? Du calme plat, mystérieux passablement? Des Berner Landsitze des XVIIten und XVIIIten Jahrhunderts? Tiens, oui, les sujets ne manquent pas.

Enfin, la Mère m'a retenu loin de vous trop longtemps. La Mère Patrie, pas l'Alme, celle qui vous distribue des ordres de marche comme des tracts de l'AEL, mais qu'on serait obligé d'aller à la séance. Moche. Du coup le semestre précédent m'a vu en d'autres contrées, exilé loin de vou·e·s, petit·e·s galapiat·e·s, à l'Université champêtre de Gruyère, où l'actualité foisonne encore moins que les vertes pâtures en décembre. Du coup, pas de nouvelles de la diathèque, qui pourtant, rassurez-vous-en, poursuivait son chemin de croisière. Mais là je dois mémoriser le nom de tous les étudiants de première année pour pouvoir gérer les situations d'urgence, y a du boulot.